Indicateur de l’état de santé d’une entreprise, la trésorerie doit faire l’objet d’une préoccupation constante pour un chef d’entreprise, car lorsqu’elle vire au rouge, elle peut compromettre l’activité. Voici quelques solutions à adopter en cas de problème financier temporaire.
Demander un crédit de trésorerie
Lorsqu’un client tarde à payer, que l’activité ralentit ou que les stocks augmentent alors que les ventes baissent, une entreprise peut être confrontée à un problème de trésorerie. Dans ce genre de circonstances, il est indispensable de trouver très vite une solution qui règle cette difficulté financière. La première alternative consiste à se tourner vers la banque afin qu’elle accorde un prêt supplémentaire, un découvert bancaire ou encore une facilité de caisse. Ces options ne sont à adopter que pour un besoin ponctuel et pour des montants faibles, car elles coûtent relativement cher en ce qui concerne le taux d’intérêt.
Négocier auprès des clients et fournisseurs
Au lieu de trouver des solutions de financement, pourquoi ne pas engager des démarches auprès des clients qui n’ont pas payé ? Il faut envisager de lancer des opérations de recouvrement qui permettront de renflouer les caisses. Cette issue est intéressante dans la mesure où elle évite de prendre des crédits bancaires qui sont beaucoup trop chers. Si cette méthode n’a pas abouti, une autre alternative est de mettre les fournisseurs dans la boucle. Ces derniers ont besoin de vous pour maintenir leurs activités. Il est donc conseillé de leur demander un délai de paiement supplémentaire.
Opter pour l’escompte
L’escompte permet à une entreprise de toucher une avance de trésorerie sur les effets de commerce comme un billet à ordre ou une lettre de change. Un effet de commerce ou titre de créance est transmissible grâce à la méthode d’endossement. En clair, si un client vous a fait un ordre de paiement d’un montant donné disponible à une date prédéfinie, vous avez la possibilité de transférer cet ordre à une banque qui vous avancera le montant. En échange, elle touchera la somme de l’ordre de paiement payé par le client à la date d’échéance pré-indiquée.
L’apport personnel
Dans le cas où vous avez un peu d’argent de côté, vous pouvez aussi envisager de prêter cette somme à votre propre entreprise. Déposé sur un compte courant d’associé, ce montant sera remboursable avec intérêt. Une démarche intéressante puisque vous choisirez vous-même le taux d’intérêt. Vous pouvez opter pour un taux bas pour ne pas accentuer les difficultés financières de votre société. Il est possible d’engager la même démarche, mais cette fois-ci en empruntant de l’argent auprès d’un proche. Une reconnaissance de dettes sera dans ce cas établie entre vous et le créancier.
L’affacturage
L’affacturage est une solution de financement à court terme. Ici, la facture du client sera reprise par la banque qui appliquera une commission. Ce procédé n’est à utiliser qu’en derniers recours, car il coûte cher. En effet, il n’existe pas de cadres règlementaires ce qui pousse les banques à demander des commissions très élevées. De plus, si le client ne paie pas la facture, l’entreprise est désengagée ce qui augmente les risques pour les banques, d’où les commissions onéreuses.